Le bon, le mauvais et le regret

Par Christophe H.
le 03.05.2016
Commençons par mon plus mauvais souvenir à « La Rose des vents ». Il concerne Jan Lauwers. Il n’est pas rare que le spectateur soit mis dans une situation d’inconfort par un spectacle, situation d’ailleurs extrêmement salutaire. Mais, ce soir-là, dans un « Macbeth » par ailleurs magnifique, la Needcompany que je découvrais me tortura avec du verre brisé qui faillit me faire sortir de la salle (pour la seule fois de mon expérience de spectateur) tant le son était volontairement insupportable (bravo la technique !).

J’ai de nombreux meilleurs souvenirs à « La Rose des vents ». Sans doute pourrais-je écrire quarante billets d’enchantements, d’une rose si souvent éclose, mais mon meilleur souvenir concerne Jan Lauwers. Je me souviens de « La Chambre d’Isabelle ». Sans doute ce moment de grâce correspond-t-il à un moment de grâce dans ma vie elle-même. Le spectateur n’est jamais neutre devant un spectacle, encombré de son bagage. Ce dernier était léger, ce soir-là, et il m’arrive souvent de fermer les yeux et de réentendre une chanson de ce spectacle où Viviane De Muynk était magnifique et la Paix se fait alors en moi.

Mon regret, on l’aura compris, concerne Jan Lauwers. La trilogie « Sad Face/Happy Face » est constituée de trois spectacles : « La Chambre d’Isabella », « Le Bazar du homard » et « La Maison des cerfs ». Si j’ai eu la joie de voir les deux premiers tableaux de ce triptyque flamand, la troisième partie échappa à la programmation de « La Rose des vents », semble-t-il. Je n’en connais pas les raisons. J’en devine une. Les budgets dévolus à la culture sont mis à mal ces derniers temps et de rogner les budgets rognent les programmations. Lauwers (m’/nous) est cher. Merci.

    
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