Des images. Des mots. Des langues. Des rencontres. Des hommes. Des femmes.
Véritablement enthousiasmée par Frères et sœurs , interprétée en russe par une troupe de Saint-Petersbourg, pendant... combien ? 3 heures ?
Contre Saturne de la cie Mossoux-Bonté
Le Ventre, de Jean-Michel Rabeux, avec Claude Degliame et Michel Fau
Salto Mortal, de Tomeo Verges
les Macbeth et Roi Lear de la Needcompany
Joël Jouanneau , qui me fait pleurer
Platel... bien sûr.
Et tellement d’autres !
Et puis surtout, il y a Orestea. Romeo Castelucci. Après le choc et l’insomnie liés à la première représentation vue à Strasbourg, l’envie, le besoin de revoir la pièce. Bouleversée puis enjouée. Empreinte indélébile dans mon cœur.
La découverte de la multiplicité des esthétiques de la danse contemporaine (fait déterminant en ce qui me concerne), de la possibilité de vivre une pièce de théâtre dans une langue qu’on ne comprend pas, de ne plus être choquée de voir des corps nus sur un plateau, de la possibilité de proposer des spectacles audacieux, y compris certains complètement barges, aux enfants.... mais tellement intelligents (Agnès Limbos).
Fierté d’appartenir alors à une jeune équipe formidable, boostée à bloc, passionnée. La découverte d’esthétiques et d’univers insoupçonnés. J’y aurai aussi tellement appris.
Des spectateurs fidèles doués d’une curiosité sans égale.
Une grande période de ma vie de jeune adulte, tellement décisive pour la suite...