A la Rose des vents j’ai découvert la video de « Supertimor c’est encore plus fort » et la danse qui va avec, dans le bureau des RP
A la Rose des vents j’ai été confondue en une fourmi dans In Spite of whishing and wanting de Vandekeybus
A la Rose des vents j’ai découvert toute la géographie locale des fromages du Nord
A la Rose des vents j’ai rencontré Jean-Michel Rabeux qui est le frère de Jean-Philippe Rabeux qui a fait son service militaire avec mon père et que depuis ils traversent l’un l’autre l’Atlantique pour se visiter
A la Rose des vents j’ai compté les fauteuils
A la Rose des vents j’ai compté les tickets
A la Rose des vents je n’ai pas compté les bières
A la Rose des vents j’ai été spectatrice
A la Rose des vents j’ai été stagiaire
A la Rose des vents j’ai été ouvreuse
A la Rose des vents j’ai piqué des affiches pour refaire la déco de tous mes studios d’étudiante
A la Rose des vents j’y ai rencontré des personnes, de belles personnes, que je n’ai pas vues depuis 15 ans maintenant, mais qui sont toujours là, dans mes souvenirs et dans ma vie
A la Rose des vents j’ai vu et vécu des spectacles qui sont en moi pour toujours
A la Rose des vents, j’ai gouté, découvert, osé, mangé, bouffé, déguster, redemandé, pouffé, pleuré
J’ai aimé la Rose des vents, je l’aime toujours. De près, même si loin.
(et aussi je vous embrasse tous, les anciens, les djeuns, les murs, les fondations, les fondateurs, et le bar)